05/05/2016

PME, c’est le moment d’embarquer sur le Cloud

Le cloud constitue un réel atout pour les PME en leur offrant des moyens informatiques adaptés à leur activité et à leur budget. Malheureusement pour beaucoup, le cloud reste encore obscur et, quand vient l’heure du choix, la PME se retrouve face à ses interrogations.

Le Cloud, un réel atout pour les PME

Qu’une PME démarre son activité ou qu’elle soit en régime de croisière, elle ne peut se passer de l’informatique. Indispensable au fonctionnement de la PME, l’informatique est pourtant souvent vécue comme une contrainte exigeant expertise, investissement initial et maintenance.

Les PME ont tout à gagner avec le Cloud :

  • S’affranchir des contraintes informatiques. L’entreprise doit consacrer le maximum de temps à son activité. Le Cloud permet de s’affranchir des phases d’initialisation, de mise à jour, des expertises dans de nombreux domaines sous-jacents à l’informatique, serveur, réseau, stockage, système, applicatif.
  • Disposer des ressources adaptées. L’informatique est vite obsolète par manque de temps et de moyen. Avec le Cloud, l’entreprise accède à l’état de l’art, mis à disposition en peu de temps par des professionnels dont le coût est mutualisé par le fournisseur Cloud.
  • Avoir des moyens qui évoluent avec son entreprise. L’activité d’une entreprise est souvent sujet à variation. Saisonnalité, campagnes de promotion, opérations de la concurrence, autant de facteurs perturbant le dimensionnement de l’informatique. Le Cloud permet de changer de capacité à la demande.
  • Avoir les dépenses alignées avec les revenus. ll peut s’avérer délicat d’immobiliser des capitaux qui pourront se révéler utiles en dehors de l’informatique. Le Cloud permet la facturation comme pour un loyer, mensuel ou trimestriel. L’entreprise peut ainsi aligner ses dépenses avec ses revenus et alléger la pression sur sa trésorerie.

Pourquoi payer quand on peut l’avoir gratuitement ?

  • Gratuit pour démarrer. La gratuité a pour objectif de vaincre les réticences naturelles en permettant l’essai. De nombreux services existent, de la messagerie, de la bureautique, du stockage en ligne. Il y a l’embarras du choix sur les services communs gratuits. Par contre, il est plus difficile de trouver la gratuité dans les services fonctionnels tels que la vente, le marketing ou la gestion des notes de frais. A fortiori, la gratuité semble inimaginable avec les services métier pour l’assurance, l’aéronautique, la grande distribution.

  • Payer ensuite pour du service. La messagerie gratuite est limitée en stockage, typiquement 10 Go.  L’intérêt pour les fournisseurs est de basculer l’essai gratuit vers des services payants : l’annuaire d’entreprise, un espace de stockage en France, la confidentialité des informations, un support utilisateur en français, une aide personnalisée au diagnostic, une intervention sur site, etc. Les services fonctionnels et métier continuent à être disponibles en mode de licence permanent mais le client peut choisir une facturation à l’utilisateur et l’usage.

Les critères dans le choix du Cloud

Pour éviter les écueils ou les mauvaises surprises, 4 axes de réflexion  :

  • Sécurité. Fondamentalement, la sécurité porte sur la confidentialité, l’intégrité et la disponibilité. Par extension, il s’agit aussi des profils de connexion, la gestion des mots de passe, les droits de modification et de procédures ad hoc de validation.

  • Fonctions. Cela comprend la création de ressources, la surveillance, la modification et la facturation. Cela peut être technique - serveur, réseau, stockage - ou plus proche du métier - transactionnel ou batch, environnements de formation ou de contrôle.

  • Evolution. Le service vous suivra-t-il dans un autre pays ? Comment s’effectue la montée de version ? Que se passe-t-il si vous avez besoin de 10 fois plus de puissance ? Les ressources pourront-elles communiquer avec un autre Cloud ?

  • Pérennité. Quelles garanties sur les services ? Pouvez-vous rapatrier les données et changer de fournisseur Cloud ? Faisabilité ? Temps d’interruption? Un fournisseur peut être solide financièrement et verrouiller ses clients par un format propriétaire.

Les 4 axes peuvent se décliner en 10 points et être détaillés en 300 critères au plus et il est fort probable qu’aucun fournisseur ne remporte la palme sur tous les critères. Amazon Web Services est fort sur la disponibilité, les fonctions et l’évolution mais a des progrès à faire en réversibilité. Les fournisseurs nationaux tels Cloudwatt, Numergy ou Oceanet sont des alternatives à considérer ainsi que d’autres acteurs de proximité susceptibles d’apporter une valeur ajoutée.

Les entreprises choisissent souvent de recourir à plusieurs fournisseurs Cloud, par exemple un pour le développement d’application et un autre pour la production. Dans le premier cas, on privilégie le coût et la capacité de disposer d’un maximum de ressources en peu de temps; le lieu de stockage est secondaire. Dans le second, on doit payer pour avoir une disponibilité maximale, le durcissement des équipements, la confidentialité et les temps de réponse.

Le recours simultané à plusieurs fournisseurs permet de prendre de bons réflexes sur les contrats, la surveillance des coûts et la réversibilité. Attention, néanmoins à la complexité au delà de 5 fournisseurs

Si malgré tout, le choix du Cloud reste encore obscur, vous pouvez faire appel à un professionnel du conseil informatique spécialisé dans les offres Cloud : Cloud Broker. Sa mission est d’accélérer le démarrage et intervenir à la demande pour optimiser le choix à tout instant en fonction de l’évolution des offres du marché.


Mots clés